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sur le terrain
En 22 jours, ce voyage traverse les grandes régions de la chaîne de l’Altaï mongol. Avec trois treks aux paysages et aux niveaux différents, il offre une bonne découverte des massifs montagneux les plus séduisants de Mongolie. Nous partons à l’Ouest du pays dans la région frontalière de la Russie et de la Chine. Essentiellement habitée par des Kazakhs, elle est marquée par une culture et une histoire captivante que nous découvrirons. Une expérience « trek nature et culture » authentique et complète !
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13 jours de marche en itinérance sans contrainte liée à l'altitude (altitude max de 4037 m). Des étapes moyennes de 6 heures et des dénivelés moyens de 700 m par jour. Trek dans un environnement éloigné, sur des sentiers sans difficultés, avec quelques passages de gués. Hébergement sous tente avec aucune nuit en altitude au-delà de 4000 m.
Itinéraire jour par jour
Arrivée dans la matinée à l’aéroport international d’Oulan Bator. Rapides formalités de police et de douane. Un transfert en minibus privé nous conduit au cœur de la capitale… mais avant de poser nos valises devant l’hôtel, passage par la colline de Zaisan. Courte montée à un belvédère (300 marches quand même) d’où l’on pourra contempler la ville ainsi que sur la rivière Tuul qui la traverse. Petit déjeuner à l’hôtel, et si les chambres sont déjà disponibles, petit repos avant le lunch servi sur place. Dans l’après-midi, visite du musée national. Ce musée possède d’importantes collections d’art nomade ou sacré, d’artisanat et d’objets domestiques et techniques. C’est une très belle introduction à l’histoire de la Mongolie, de la préhistoire à nos jours. Avant le dîner qui sera pris dans le centre-ville, traversée du Sukhbaatar Square, la grande esplanade située devant la maison du gouvernement. Retour à l’hôtel au plus tard à 20h… Cette journée est dense et demain matin… le réveil est matinal !
Réveil matinal, petit déjeuner dans un cornet en papier ! En général le vol qui part d’Oulan Batar et à destination d’Ulaan Gom… décolle à 6h du matin ! Le vol fait souvent un stop à Olgii avant de se poser dans la plaine d’Ulaan Gom (910 m), l’occasion d’avoir un premier aperçu sur le massif du Tsambagarav et de voir au loin les glaces du Tsagaan Gol. Au total presque 4 heures de vol et une heure de décalage horaire. Nos minibus 4x4 russes, des véhicules qui datent de l’occupation soviétique… mais qui sont incontournables et indestructibles dans les steppes mongoles, nous attendent. Ils nous suivront tout au long de notre périple dans l’Ouest du pays. Il nous faut environ 1h15 de trajet pour arriver au bout de la piste, au lieu-dit Tonuum Am (1760 m). Les bagages individuels et tout le matériel collectif vont passer des coffres des 4x4 aux bâts des chameaux (des vrais, avec deux bosses). Lunch, à l’ombre de quelques arbres, avant d’attaquer la première montée au col Uliastiin Khotol (2380 m) en remontant une vallée encaissée. Depuis ce col, un paysage grandiose nous attend. Descente au départ raide, puis en traversée pour gagner les rives du lac Khukh Nuur (1940 m). De grands troupeaux de chèvres, de moutons et de yaks broutent une herbe rase. Des yourtes sont installées au loin. Premier campement. Le dépaysement est garanti à 100% !
Normalement le vol entre Oulan Batar et Ulaan Gom est quotidien. Si ce n’était pas le cas, il nous faudrait alors envisager un vol entre Oulan Batar et Khovd, ce qui rendrait cette journée totalement différente… car il faut 6 à 8h de route entre Khovd et le point de départ de ce premier trek. Le déroulement au quotidien des étapes à venir serait alors modifié pour rattraper le temps perdu !
Le premier démontage de camp est toujours plus long. Il faut retrouver des automatismes (rangement des sacs, pliage des tentes, intendance…). Le sentier longe d’abord le lac où les premiers animaux viennent épancher leur soif. Montée facile à travers des alpages et passages de deux petits cols (2090 m et 2130 m) avant d’arriver au Shar Khundii (2230 m), un grand col d’où on commence à apercevoir le massif de Kharkhiraa – Turgen. Pique-nique au col et descente dans un grand vallon qui se termine en canyon. Nous buttons sur les flots impétueux de la rivière Turgen(1890 m). Difficile de traverser ce torrent à gué, les chevaux, maintenus par la bride de nos cavaliers/chameliers, nous font passer de l’autre côté. Le camp est installé sur la rive droite de la Turgen.
Notre camp était installé un peu en amont de la jonction entre la rivière descendant du massif de Kharkhiraa et la rivière qui arrive des glaciers du Turgen. Un cheminement facile nous conduit progressivement vers la rive gauche de la rivière Kharkhiraa. Nous en suivons la rive jusqu’au coude très net d’où l’on peut admirer les sommets glaciaires du massif. Installation du camp dans une prairie, à quelques mètres des flots impétueux !
Nous suivons toujours la rive gauche de la rivière pendant deux heures. Nous arrivons alors dans un grand amphithéâtre entouré de sommets glaciaires. En plein été cet endroit est aussi rempli de yourtes d’éleveurs de yaks, moutons et autres chevaux. Pour s’approcher des langues glaciaires qui coulent des sommets, il faut alors traverser la rivière à gué (sandales obligatoires). On arrive alors à un plateau vers 3130 m, situé entre les grands sommets glaciaires de Tsagaan Uul (3687 m) et du Moest Uul (4037 m). Retour au camp par le même chemin.
Retour en arrière pendant 2h30 avant de basculer par un vallon suspendu dans la vallée des Türgen. Avant de plonger vers les rives de la rivière, la vue sur cette vallée, qui fût autrefois taillée par des glaciers, est splendide. Installation du camp sur la rive gauche du torrent (traversée à cheval). Il est possible dans l’après midi d’effectuer une balade vers la haute vallée en suivant cette rive.
Ce matin, petit déjeuner matinal. Nous démarrons par la montée sur un belvédère situé à 2970 m et qui fait face aux principaux sommets du cirque : le Türgen Uul (4245 m) et le Tsagaan Doglii (4215 m). Descente par le même chemin jusqu’à l’emplacement du camp. Les chameliers sont déjà partis et, en gardant un cheminement à flanc de montagne, nous traversons deux vallées latérales avant de poser nos sacs devant les yourtes où habitent en général nos chameliers. Petit casse-croûte avec notre équipe locale pendant que nos bagages regagnent les coffres de nos minibus qui sont arrivés ce matin. Suivant les conditions de la piste, il nous faudra entre 2 et 4 heures de route pour arriver sur la rive Sud du lac Uüreg Nuur. Campement dans un environnement minéral, souvent balayé par le vent.
Il faut 6 heures de route, sur une piste souvent chaotique pour arriver dans la ville d’Olgii. Nous traversons plusieurs cols, marqués par des gros tas de pierre : des ovoo. Ces tas de pierre, dont l’épicentre est un grand poteau, sont censés permettre aux hommes de communiquer avec les esprits. Des drapeaux de prière sont fixés à ce poteau. Souvent, des tas plus petits sont élevés aux alentours, devant lequel on a posé de grandes dalles servant de tables à offrandes. Au milieu de rien… nous ferons un arrêt vers la mine de Khotgor, seul point où l’on peut faire un ravitaillement en essence. Olgii, bien que principale ville de l’Ouest de la Mongolie, n’est pas un lieu de villégiature où il faudrait passer plusieurs jours ! Par contre nous allons avoir : un lit (certes dans un hôtel fort modeste), une douche (que l’on prendra dans les bains publics, réminiscence de l’époque soviétique) et de l’électricité (recharge de nos batteries diverses… prévoir une multiprise !).
Cap vers Tsagaan Gol, direction l’extrémité Ouest de la Mongolie, là où la Russie, la Chine et la Mongolie ont un point commun au sommet du Tavan Bogd Uul (4082 m). Premier stop dans la plaine d’Ulaan Khus. Visite de la petite mosquée… et recherche de la yourte d’un aiglier (non garanti…). A la sortie de Tsengel, village étonnant de maisons colorées, pique-nique sous de grands conifères. Il reste encore 4 heures de piste, en suivant une grande vallée qui fût taillée par les glaciers, pour arriver au terminus de cette route. Enregistrement au bureau des autorités du parc national de Altai Tavan Bogd et campement à côté des yourtes des chameliers qui font transporter nos bagages demain. Ils appartiennent à l'ethnie Touvas. Bien que convertis au bouddhisme par des moines tibétains au début du XVIIIe siècle, le chamanisme demeure encore présent, notamment dans leur vénération des forces de la nature. On les surnomme tribu dans les nuages !
Montée au camp de base, situé sur la rive gauche du glacier de Potanine, le plus long de Mongolie qui descend des hautes montagnes de l’Altaï. La chaîne des Tavan Bogd doit son nom aux “Cinq montagnes sacrées” en référence aux pics enneigés qui dominent cette région frontalière avec la Chine et la Russie. Camp dans un cadre magnifique face à ce massif impressionnant.
Le sommet du Malchin Uul domine le camp de base ! Nous suivons d’abord la moraine latérale du glacier puis le sentier grimpe raide dans la pente menant au sommet. Ascension non technique mais qui réclame un bon pied de montagnard car la sente navigue dans un grand éboulis. Du sommet, la vue est unique sur le glacier du pic Khuïten (4374 m) dont on aperçoit les nombreux et impressionnants séracs. Nous sommes aux portes de la haute montagne, l'ambiance est extraordinaire, sauvage et lumineuse, il s'en dégage une sérénité unique ! Retour au camp par le même itinéraire.
Départ matinal pour l'ascension du Nairamdal, situé juste au-dessus du camp de base, magnifique panorama sur les montagnes de l’Altaï, avec les plus hauts sommets du pays à portée de main et l'immense glacier qui se déroule sur des kilomètres pour venir mourir dans le gazon... Retour au camp. L’après-midi, il est possible de réaliser une belle balade sur le grand glacier de Potanine, plat et sans risque sur la zone basse.
Suivant la météo, il est possible d’intervertir les jours 12 et 13. Attention pour le Nairamdal, il s’agit du sommet facile situé au-dessus du camp de base, non pas du sommet technique situé de l'autre côté du glacier !
Retour au campement de Tsagaan Gol, où nous sommes arrivés le jour 10 au soir. Il est possible, pour ce retour, de prendre un sentier qui suit directement la vallée qui s’écoule du glacier Potanine. C’est un peu plus long mais peu de gens empruntent cet itinéraire. Dans tous les cas, ce soir, campement à côté des yourtes de nos chameliers.
Il n’y a qu’une seule piste pour rentrer à Olgii… donc trajet identique. À Olgii, hébergement dans le même genre d’hôtel qu’à l’aller, rustique à souhait ! Visite du musée régional qui offre une approche sur la nature de la province, mais aussi sur l'anthropologie et sur l'histoire locale. Douche dans les bains publics.
Piste pour rejoindre le massif du Tsambagarav. Au premier col (1h30 de route, 1960 m) l’ensemble du massif se dévoile. Des glaciers sont posés sur des sommets, comme dans un décor de carton-pâte ! La grande plaine qui s’étale devant ce massif est en général colonisé par des dizaines de yourtes. Les véhicules nous arrêtent au pied de la première grande montée en direction du massif (2300 m). Après le lunch, c’est le départ pour ce dernier trek de 3 jours qui nous permettra de découvrir cette magnifique chaîne de montagnes. Montée raide puis facile à un premier col (2920 m) avec une vue époustouflante sur les glaciers du Tsambagarav qui viennent mourir dans les verts pâturages ponctués par des camps nomades. Le camp est installé en contre-bas, juste au-dessus d’une grosse cascade.
Pour ce trek dans les Tsambagarav, pas de chameaux pour le portage. Ce sont nos vaillants minibus russe 4x4 qui se faufilent dans les vallées et qui nous livrent chaque soir nos bagages !
Une belle journée de marche, avec à main droite les grands glaciers du massif. Montée tout d’abord à un col (2900 m) situé au bout d’un grand plateau rocailleux. En été, ce sont des membres de l’ethnie Uriankhai qui font paître leurs troupeaux dans cette zone. Une traversée horizontale nous mène ensuite au pied d’une pente assez raide que l’on gravit. Nous arrivons alors sur un belvédère (3220 m) pour jouir d’une vue magnifique à 360°sur l’ensemble de la chaîne glaciaire des Tsambagarav. Redescente de la pente raide et poursuite, direction Nord-Est, en descendant doucement vers une vallée aux étranges formations rocheuses. Campement à proximité d’un ensemble de cabanes et d’enclos qui sert aux nomades lorsque l’hiver s’installe.
Il est possible de raccourcir cette journée de marche en faisant l’impasse sur la montée au belvédère (1h30 en moins)
Montée jusqu’à une épaule (2580 m) d’où la vue sur le massif des Tsambagarav est grandiose. Nous avons rejoint une piste 4x4 que nous allons plus ou moins suivre jusqu’au terme de cette étape. Petite descente et nouvelle montée au dernier point haut de ce trek à 2690 m. Comme on s’éloigne du massif, la vue embrasse l’intégralité du massif. De ce belvédère… on aperçoit le lac Bayan, situé 1000 mètres plus bas et qui est le point final de notre marche. En face de nous, lors de cette longue descente, un massif granitique fait penser aux reliefs du Hoggar. Installation du camp vers la rive Est du lac Bayan.
Dernier démontage du camp. Pour rentrer sur Olgii, il est possible de revenir directement par la piste (2h30 de route). Nous préférons nous diriger vers ce massif granitique qui bouche l’horizon vers l’Est. Nous effectuons plusieurs stops dans ce décor qui rappelle les Tassili du Hoggar. Nous passons devant quelques « balbals », blocs de pierre non taillés et érigés verticalement. Ils représentent les ennemis tués au cours de la vie d’un guerrier. Ces balbals, liés aux rites funéraires, auraient été destinés à conserver l’âme de l’ennemi résidant dans la pierre au service du défunt l’aillant occis de son vivant. Finalement, après 35 kilomètres de piste, nous arrivons devant une statue énigmatique, celle de Türk Tujue, au milieu d’un paysage magnifique de rochers granitiques. Le lieudit se nomme Tsejegt. Les Türk Tujue sont originaires de l’Altaï. On écrit Türk avec un K pour différencier l’ensemble des peuples Türk des Turcs, habitants de la Turquie, et qui ne constituent qu’une des branches des descendants des Türk Osmanlis. Les Türks régnèrent sur un immense empire qui allait de l’Ienisseï au sud du Gobi entre le VIème et le VIIIème siècle de notre ère. Il ne reste plus qu’à faire demi-tour, repasser devant le lac Bayan et mettre le cap sur Olgii. Hébergement dans un hôtel basique, douche etc… Dernière soirée avec nos chauffeurs qui sont avec nous depuis le départ de cette aventure à Ulaan Gom.
Une journée marathon nous attend ! Petit déjeuner spartiate et transfert à l’aéroport d’Olgii. Enregistrement et envol normalement vers 9h du matin. Long vol (4h, avec en général un stop à Ulaan Gom) pour rejoindre la capitale de la Mongolie. Nous perdons une heure, liée au décalage horaire. Si nous avons le temps, et après avoir récupéré nos bagages et ingurgité un sandwich à l’aéroport, stop dans une usine qui travaille le cachemire. Sur place une boutique vend sa production en direct. Puis nous nous rendons dans une sorte de théâtre où un groupe de musiciens, chanteurs, danseurs et acrobates se produisent tous les jours (Ensemble Tumenekh). Pour finir la journée, et parce que la faim se fait sentir … (rappel, petit déjeuner spartiate et sandwich à midi car le timing est serré !), dîner au Altaï Mongolian Grill, un restaurant assez unique où il faut admirer le cuisinier qui fait sauter les commandes au-dessus de son fourneau. Finalement, check-in à l’hôtel vers 21h.
L’emploi du temps de cette journée sera fonction des vols que nous aurons obtenus pour nous rendre en Mongolie. Si nous avons volé avec Aeroflot via Moscou, journée complète dans la capitale et nuit à l’hôtel. Dans ce cas, le lendemain, vol de jour pour Paris. Si nous avons volé avec China Airlines via Pékin, transfert à 15h30 vers l’aéroport et vol de nuit pour rentrer en France. Dans les deux cas, visite ce matin du monastère de Gandan. C’est un monastère bouddhiste de style tibétain dont le nom peut être traduit par « la Grande Place de la Joie complète ». Restauré à partir des années 1990, il contient une statue de Megjid-Janraiseg (le bodhisattva Avalokiteshvara) de 26,5 mètres de haut. C’est la pièce maitresse de ce lieu. Poursuite par une deuxième visite, celle du monastère musée de Tchoïdjiin Lam. C’est un ensemble de temples construits entre 1904 et 1908 pour Lubsankhaïdav, petit frère du 8ème Bodgo Gegeen et qui était l’oracle d’état. Repas de midi en ville et suivant l’aérien, court ou long temps libre dans le centre d’Oulan Bator. Transfert à l’aéroport et vol de retour si le vol est via Pékin… Sinon, diner en ville et nuit dans le même hôtel que la veille.
Arrivée à Paris le matin, si vol de nuit via Pékin. Transfert à l’aéroport d’Oulan Bator et vol de jour à destination de Paris, si vol via Moscou. Dans ce cas, arrivée en fin de journée en France.
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